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L’écriture à quatre mains des Maléfices du Danthrakon T1

03/06
Après la trilogie Danthrakon dans laquelle le pauvre Nuwan se retrouve maudit, le grimoire enchanté revient pour de nouvelles péripéties, tout en musique ! Découvrez l’interview des deux scénaristes des Maléfices du Danthrakon : Olivier Gay et Christophe Arleston.
 
 
Dans ce nouveau cycle, le Danthrakon devient encore plus un personnage à part entière... Vous aviez l’impression de ne pas avoir tout dit sur le grimoire ?
 
Christophe Arleston : L’intérêt du nouveau cycle c’est en effet d’avoir le grimoire au centre et de continuer à explorer toutes ses possibilités. Le but est de pouvoir présenter à chaque nouvel album des personnages différents dans des contextes différents avec des décors et des villes nouvelles. Il n’y a pas de suivi des personnages, le seul point commun, c’est bien le grimoire, ce qui nous permet de construire chaque one-shot comme une entité parfaitement indépendante. Ainsi, on a une vraie liberté pour de nouveaux protagonistes et de nouvelles intrigues !
 
 
Vous êtes désormais accompagné à l’écriture par Olivier Gay, comment se passe votre collaboration à 4 mains ?
 
Christophe Arleston  : Très bien. Il a beaucoup d’idées formidables. Je l’aide à les structurer et amène aussi les miennes. Il faut que ça reste mon univers, mais Olivier Gay apporte beaucoup dans les relations psychologiques des personnages. Puis, le fait de travailler à deux permet d’éviter les pièges de la redondance. Chaque auteur fonctionne toujours un peu sur les mêmes systèmes et quand on est deux, on peut aller beaucoup plus loin et développer davantage les choses.
 
Olivier Gay  : Je pense que Christophe m’a proposé cette collaboration parce qu’on a un peu le même genre d’humour. On est souvent d’accord sur les mêmes blagues, les mêmes rebondissements… De mon côté, il m’apporte un aspect «construction d’univers» très intéressant. Généralement, je fais une première version et ensuite il passe derrière, change des dialogues, des scènes, puis on regarde ensemble pour vérifier la cohérence. On s’apporte mutuellement et ça rend le récit plus vivant et plus fluide. Eh oui, deux regards valent mieux qu’un : on peut voir plus facilement les faiblesses du scénario et si quelque chose ne va pas, on est deux pour chercher une solution.
 
 
Olivier, qu’est-ce qui vous a séduit dans l’univers du Danthrakon ?
 
Olivier Gay  : Ce que je trouve génial c’est le fait que le Danthrakon soit sensible à la fibre artistique. Déjà parce que ça ouvre la voie à plein de scénarios différents, mais aussi parce que ça nous fait réfléchir à l’art en général. Par exemple, spontanément, on n’aurait pas forcément pensé à la cuisine comme un art dans la première trilogie. Dans ce tome, on a exploré la musique et le chant et pour le tome 2, ce sera l’écriture. Je trouve vraiment fascinant d’avoir un grimoire quasi tout puissant, mais que l’on peut amadouer par ce biais-là.
 
 
Merci à vous deux ! Le premier tome des Maléfices du Danthrakon T1 est à retrouver en librairie.
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